T a t o o i n e

La Cantina

Tel est le nom d'un bar mal famé célèbre pour ses bagarres générales, son alcool distillé illégalement à partir d'épices volées et son groupe de musiciens. Il est situé dans un quartier en décrépitude. Loin des artères principales de la ville courent des milliers de rues étroites en encombrées d'épaves en tout genre.

Aux abords de la cantina, une place aux contours indistincts se perd dans les ruines de maisons arrondies et les carcasses d'appareils inidentifiables. La présence d'un garde impérial fait soulever l'oeil.

Les représentants d'un quelconque pouvoir central sont plutôt rares dans le coin. Peut-être est-ce là un déserteur, où un soldat en permission. Il ne fait pas de grabuge, on se désintéresse de lui. Une faune diverse peuple ce quartier connu sous le nom de La Poubelle. La cantina en occupe un centre approximatif.
L'intérieur de la bâtisse au plafond bas est continuellement plongée dans la pénombre. La plupart des racailles qui viennent là préfèrent rester discrets. De fait, les pièces principales sont construites sous la surface du sol.

Un escalier sombre et puant mène à la salle pincipale, une vaste pièce occupée par le bar central et les salons privés en alcoves.

Le patron est au bar. D'un oeil avisé, il reconnait les clients habituels des nouveaux venus. Méfiant par nature, il reste à portée de main de son canon blaster planqué sous le comptoir.
Il porte en permanence, cachés dans ses larges manches, des bombes projectiles. Juste au cas où...
Le service est assuré par de jeunes et jolies Twil'ek aguichantes ou des gros L'oak-mo patibulaires. Au choix. Les rixes sont fréquentes dans ce lieu inquiétant :
on y retrouve souvent un compagnon d'infortune avec qui on a par le passé monté un coup et qui, au dernier moment, a fait faux bond. Les comptes se règlent dans les coins sombres, à coup de verre de tish ou en une bonne baston laser, encouragée par la foule.
Mais il en faut plus pour étonner les joueurs de l'infantiguable bande de musiciens, qui ponctuent de leurs instruments à vents les murmures et les grognements.

On peut même tomber sur des Neimodiens, sortis illégalement de leur planète où ils sont maintenus par une décision gouvernementale, suite à l'affaire Naboo.

Le vieil ermite Ben Kenobi, du temps où il fréquentait encore la société, venait de temps en temps à Mos Eisley, dans ce bar noir, pour prendre la température du milieu clandestin.

Retiré de la vie politique et sociale, le bar restait pour lui la principale source d'informations sur la situation extérieure. Quelques tours de passe-passe et un peu de magie Jedi avaient suffi à lui monter une réputation de sorcier. Quand il venait, on le laissait en paix.

Le jour où il débarqua avec un jeune fermier du désert, il savait ce qu'il cherchait : un pilote près à quitter la planète sans poser de questions, facile à allécher avec une somme exorbitante. Dans un coin sombre, ils rejoignirent un homme aux allures de contrebandier. Obi-Wan Kenobi et Luke Skywalker venaient de rencontrer Han Solo.

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